avion d'observation Voisin

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Photos, images et documents de la Grande Guerre de 1914-1918

   Etude des positions allemandes       Région du Plateau de Loermont

Photo du dossier de l'étude des positions allemandes dans la région du Plateau  de Loermont, guerre 1914-1918, description et photos d'une batterie comme exemple.
 Description d'une batterie (qu'est-ce que L.A.F.R.?) comme exemple typique d'une fortification mise en place par les Allemands.
Elle abritait un canon de 88 mm qui couvrait les bocages de Belval et dont la fenêtre de tir avait la particularité de ne pas être repérable par la photo aérienne d'une part à cause de sa construction verticale et d'autre part d'être camouflée par des branchages et des arbres métalliques. Les deux photos qui accompagnent le texte, l'une prise à l'extérieure et l'autre à l'intérieure, illustre cet état de fait.
Les plans de la page suivante complètent cette illustration mais c'est ce texte qui en donne l'explication.
Les photographies montrent bien aussi que la pièce dans sa casemate était ainsi protégée par un blindage et c'est ce plafond qui la garantissait des effets des tir verticaux ou tir en bombe et plus ou moins contre les tirs fusants, c'est à dire qui éclatent en l'air mais cette disposition empêchait le canon de tirer à babette puisque limité par l'embrasure.
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      BATTERIES

  Après exploration de différentes batteries de la région, il a paru intéressant d'en étudier quelques unes qui présentaient des particularités intéressantes.

1°- Batterie 9168.- C'est en réalité la batterie L.A.F.R, 15, batterie de 88 dont l'axe de tir est Belval, elle est située à cheval sur un chemin creux assez profond, et dont la paroi Sud domine la paroi Nord de 2 ou 3 mètres. Une pièce est placée au Nord du chemin creux, les trois autres au Sud. Les casemates sont fortes et taillées dans la paroi verticale, leur embrasure est donc invisible sur photo verticale, elles étaient en outre masquées par des arbres métalliques et des branchages. Les abris sont disposés dans la paroi Nord et sont assez petits (6 hommes); ils sont reliés à leur pièce respective par un escalier souterrain. Les 4 pièces sont reliées par un tuyau acoustique à l'observatoire qui était sans doute le poste de combat du Commandant de batterie; cet observatoire voit Belval et les bocages; il est en béton armé, on y accède par un escalier qui débouche dans le boyau d'accès de la 1ère pièce, il communique par une cheminée avec le poste téléphonique situé à environ 5 m. au dessous. Le poste possède une autre cheminée par où entre les fils téléphoniques, les niches à munitions sont cloisonnées et doublées à l'intérieur de tôle.